wicked lands

these violent delights have violent ends
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à l'agonie de la lumière, (revolver)

re:volver,
identité: revolver qu'on creuse au couteau dans sa peau, huit lettres épelées dans les fentes de sa gemme. un flingue sur la tempe, et les souvenirs qui volent en éclat.
surnom.s: volver, revenir. lazare improvisé aux fragments reconstitués, recouverts d'un derme étranger à la fraîcheur déconcertée.
âge: sixième siècle dans lequel elle s'engouffre à corps perdu, la fourbure des jeunesses éternelles gravant dans ses cristaux leurs tourments séculaires.
genre: femme fissurée aux sourires septuplés -- la lexie elle frémie à la commissure de leurs lippes.
occupation: trapéziste sinueuse aux figures réfléchies, la prestesse gorgeant le moindre de ses gestes -- chef d'atropos à l'affiliation d'anké, superviseuse de la force armée et des mains sales.
orientation: indifférente aux genres, elle puise le plaisir à la source-même et se flatte en laissant ses phalanges se déployer à la surface de leurs exuvies alors-même qu'elles couvrent des chairs crépitantes.
lieu d'habitation: une villa bâtie à la sueur de son front, à la lisière des océans ; la côte qui s'ouvre sur l'infinité de l'océan l'accueille au lever du soleil.

références: zero two (darling in the franxx) ainsi que cara delevingne (irl).
coeurs qui frappent
des chants de guerre depuis je compose
gemme: saphir padparascha ici
perte de fragments: ici

bénédiction: morphée qui étreignit de ses pavots narcotiques les fragments épars du corps de la gemme rompue - rituel-genèse de sa dégénérescence, et l'odeur rance de la poudre à canon s'accroche encore à ses éclats.
don: inception, il lui suffit de s'engouffrer dans les bras tendres de phobos pour que ses dons s'activent, lui permettant de se glisser au creux des rêves de quelqu'un d'autre. pré-requis: il est impératif qu'elle visualise ladite personne, et que celle-ci soit aussi endormie ; volver pourra alors, en plus d'explorer ses fantaisies les plus secrètes, implanter ou retirer des idées, ainsi que des informations.
effets secondaires: cristallisation, des morceaux de saphir poussent à la surface de son corps et fendent son derme artificiel ; avec eux des souvenirs s'effacent, d'autres s'implantent et volver perd pied avec la réalité, à mi-chemin entre le songe éveillé et la mémoire fragmentée. souffrances supposées étrangères aux kosmo, la douleur d'une migraine atroce se frayant un passage régulier dans les inclusions nécrosées de son crâne hypersensible.

rôle dans l'affiliation: cheffe du secteur atropos chargée de la basse besogne, entre soldats et voleurs -- elle gère tout ce qui requiert une prudence exemplaire, l'illégalité dans laquelle trempe son aile emplissant régulièrement sa gorge d'une bile acide.
ancienneté: environ cent ans, sans pour autant l'avoir fondée elle s'est jetée à corps perdu sur l'occasion présentée, s'agrainant de la rancune du fondateur pour s'émanciper de nemos. aujourd'hui elle fait partie des vétérans, inlassablement forcée d'enterrer ses anciens partenaires, et conte parfois l'histoire de l'affiliation aux nouvelles recrues.
do not go gentle into that night -- rage, rage against the dying of light
souveraine abolie dans le stupre le plus fallacieux, elle s’était longtemps complu dans la richesse d’esprit - savourant une supériorité illusoire face à l’Homme, face à l’autre. revolver alors padparascha s’était vue convaincue d’être si haut qu’elle en embrassait le ciel, qu’elle en tutoyait les nébuleuses. et la chute n’en avait été que plus douloureuse, plus humiliante.

revolver aujourd’hui s’enivre de la simplicité, traître à son peuple qui la voit d’un oeil noir - elle crève de tout ce que le monde lui offre et se révulse de ce qu’on lui impose. dissidente aux obsidiennes anarchiques, chaque inspiration attisant dans son être le brasier des rébellions les plus violentes, les plus agressives. elle a cédé la couronne pour s’armer d’un sabre vengeur, étreignant les contusions couvrant ses peaux de leur écarlate nécrose ; et l’outrancière a éclairci la teinte de ses cheveux cramoisis, leur offrant les ombres rosées qu’ils arborent à présent fièrement.

émancipée d’un passé pourfendu de maintes perfidies, elle vit un flingue contre la tempe et la sainteté de Damoclès au-dessus de sa tête - l’immortalité relative fait trembler sa dépouille et face aux joyaux des terres nécrosées revolver s’immole, avec pour seuls témoins les astres aphasiques. chaque nuit elle s’embrase d’une passion sans égale et se crève le coeur de ne pouvoir en ressentir la moindre douleur ; revolver n’aspirait autrefois qu’au repos, répugnant cette éternité d’ennui dans laquelle l’avaient ancrée les déités.

maintenant, la pérenne edelweiss éclot dans le coeur des révoltés, elle dirige des armées irrévérencieuses et déniche le confort à l’ardeur de leur venin, s’y baigne comme elle le ferait au pied de la fontaine de jouvence - revolver s’abreuve des lyrismes de ses subordonnés qui la tiennent entière, la réinventent meurtrière.

plus qu’une valkyrie effrontée, plus qu’un fragment de roche fêlé, c’est une femme qui, toujours, s’est profondément donnée. à la lisière de ses fièvres cent fois gît son coeur, malmené des heurts qu’elle-même lui inflige sans relâche. revolver n’apprend de ses erreurs que lorsqu’elles n’atteignent pas son âme, même par-delà le demi-millénaire elle s’écorche contre les débris ensanglantés des séraphins déchus, épandus en offrande sur son sillage hasardeux.

l’art fut à sa vie une métempsycose, les homélies idylliques d’un gamin l’accablant à lui offrir tout ce dont il eût osé rêver - à présent le saphir s’altère dans le vide en quelques sauts périlleux, cascades enchaînées pour espérer captiver un public des plus capricieux. elle offre au néant ses troubles les plus profonds, dégobille la nécrose gorgeant ses inclusions en envolées vertigineuses, annihilant le moindre de ses affres dans des souffles saccadés.

revolver absout ses dams dans la frivolité des activités les plus humaines possible, ainsi qu’elle se sentait coupable d’un crime innommable ; autrefois capable de s’abreuver essentiellement d’alcool, elle expérimente depuis deux cents ans les tremors de l’ivresse, la douleur sourde d’une gueule de bois des plus monstrueuse. elle ressent le besoin de se nourrir, la vulnérabilité gravant sa haine et sa rancoeur sur les rives de ses roches rougeâtres.
the dying of light
et dans mes airs je te tue en prose
votre avis sur l'ordre: la gouvernance des terres actuelle vous convient-elle? c'est la frustration qui annihile ses sens, ongles plantés dans la fausse peau de ses paumes. volver méprise le système et ne rêve que de le démembrer, se languissant d'un passé auquel elle n'a même plus accès.

avez-vous connaissance des autres affiliations? que pensez-vous de celles-ci? si elle aurait aimé ignorer l'existence inébranlable des fanatiques monothéistes et des gemmes extrémistes, elle se contente de vivre à l'orée de ses propres problèmes et le déni l'habite, l'anime juste assez pour qu'elle se torde gaiement dans le vide, rattrapée par quelque trapéziste virtuose.

que pensez-vous des différentes races présentes sur les terres? vos relations sont-elles bonnes? sacrifiée en offrande par les siens et méprisée à outrance par les autres, elle a vite appris de ses erreurs et ne compte que sur elle-même -- indépendamment des races volver se méfie, volver s'enivre de sa thébaïde spirituelle en n'ouvrant d'elle que ce qui sera nu de toute conséquence.

que pensez-vous des dieux? en plus d'avoir été créée par leurs soins, elle tient sa vie d'une des déités -- c'est donc sans surprise qu'elle entretient une relation des plus contradictoires envers ses démiurges personnels. parfois haineuse, parfois reconnaissance ; elle les chérit autant qu'elle les méprise, et se prend parfois à fantasmer d'une vengeance douloureusement méritée.

souvent je mens
au sommet lilas de son crâne pointent régulièrement deux excroissances cramoisies, prolongations de sa gemme en traumatismes physiques - elle taille ces fragments de saphir la plupart du temps, bien que l’idée d’être ornée d’une paire de cornes pourpres la grise, parfois, dans le secret de sa chambre.

aujourd’hui dans l’amorcement inéluctable de son sixième siècle sur Terre, elle ne caresse plus que la délivrance absolue ; pourtant à ses instants les plus critiques les dieux savent qu’elle s’était accrochée à sa misérable vie, même le crâne éclaté la belle avait prié corps et âme pour avoir le plaisir indocile de revoir la lumière du jour. tendances suicidaires avortées par une lâcheté et un amour conflictuel de ses jours sur le sol de l’île, revolver joue avec le feu chaque nuit pour guérir de ses tourments à la recrudescence de Phébus.

pieuse bien malgré elle, c’est au creux mortifié de ses inclusions que pourrit la  mystique certitude que des déités veillent ses moindres faits et gestes - croyance agrainée par sa condition mortifère de soldat déchu protégé d’un dieu irraisonné, elle maudit chaque jour la bénédiction qu’on lui a imposée plus que les conséquences qui en ont dégouliné.

des pulsions mécaniques l’ont poussé, des années auparavant, à restaurer de vieux objets. c’est ainsi que trône fièrement, dans un coin soigneusement poli de son salon, une platine vinyle en parfait état de marche, accompagnée d’une poignée d’albums intégraux. elle se plaît à les lire un par un, dans le silence apaisant de sa demeure - ne serait-ce que pour y apporter un tant soit peu de vie.

excentrique au possible, avec ses sourires vient un style vestimentaire des plus déroutants. revolver n’existe que pour les expériences, allant des maquillages audacieux aux coupes de cheveux mirifiques - rien n’est laissé au hasard, des reprises de haute couture aux bijoux rehaussant la pâleur de son teint.

sa condition malheureuse de bénie la contraint à se nourrir environ une fois par semaine, moyennant une quantité phénoménale de pâture. elle ne rechigne jamais face à une demi-douzaine de buckets kfc, en dépit de ce que ses moeurs de gemme désireraient.

parmi ses albums préférés trônent ceux de feu twenty one pilots, qu’elle a soigneusement regravé depuis les décombres abandonnées d’une bâtisse humaine. éprise de la musique et de l’art en général, elle a rapidement assimilé les morceaux du groupe et, aujourd’hui, n’hésite pas à l’imposer à quiconque passera le pas de sa porte. à leur suite gisent des disques des défunts artistes bob marley et manu chao, qu’elle glorifie sans hésiter dès que l’occasion se présente.

la curiosité en faille majeure, revolver étudie depuis près de deux cents ans les tangentes de la société humaine, s’enivrant des plus bénignes occurrences ; ainsi il est récurrent de la trouver à s’extasier devant un bébé, ou encore face aux télé-réalités d’antan. la soif de connaissance et l’appétence s’entrechoquent en raz-de-marée torpides, et le normal devient mirobolant à son contact.

de sa nature de gemme subsiste un amour infini pour la faune et la flore, qu’elle adule sans embarras - s’accaparant d’un excès d’animaux chaque jour de sa vie, bien qu’elle ait pour l’instant jeté son dévolu sur un gigantesque samoyède répondant au doux nom de stigma. la raison derrière ce nom est des plus élémentaires: il s’agit de son sixième samoyède.

entichée des vestiges de la civilisation humaine, elle a fait de sa villa un véritable temple - moyennant sa propre technologie pour restaurer au maximum tout ce qu’elle pouvait, l’énamourée se jette à corps perdu dans des souvenirs qu’elle n’a pas, étreignant un passé dans lequel elle n’aurait pu exister.

rêveuse en dilettante, elle trouve un plaisir enivrant dans les songes d’autrui - usant à outrance de ses dons, la pérenne s’extasie à l’addiction des fantaisies les plus secrètes de quiconque lui ouvrira la porte de ses onirismes.

la perte de mémoire enclave sa gorge d’une poigne de fer et, dans l’espoir chimérique de s’en émanciper, revolver couche sur papier ses plus belles expériences, ses meilleures rencontres ; qu’il s’agisse d’un baiser volé sous le plafond rassurant des nébuleuses aphones, ou encore de la découverte fortuite d’un bosquet de fleurs sauvages, qu’elle n’aurait pas remarqué jusqu’alors.
we used to look up at the sky and wonder at our place in the stars
façonnée par les déités, conditionnée pour insuffler dans l’humanité un nouvel espoir, un quotidien autrement plus sain que celui qui avait meurtri la terre - padparascha crachée sur le champ de bataille, promettant d’inculquer des vertus inconsidérées à un peuple qui n’avait que faire de ce que ressentait la nature. très vite elle avait abandonnée, très vite elle s’était fermée. très vite elle avait oublié.

la première fois qu’elle perdit des souvenirs, l’altération fut totale ; padparascha se vit forcée de céder l’intégralité de son passé, ses fragments échoués sur le bord de la jetée. tandis que les conflits faisaient rage sur le sable ardent, l'océan lui déroba ses peines et ses douleurs, mais aussi la douce mémoire d'une poignée de familles innocentes, condamnées par la guerre dans laquelle elle-même s'était lancée.

tirée d'un sommeil sans rêve à l'amnistie des antagonismes, vouée à constater la défaite de ses pairs, padparascha s'arma d'une conviction sans faille et poussa, de ses palabres vipérins, les gemmes les plus activistes à rejoindre la cause de ce qu'ils nommèrent bien vite nemos -- elle-même élevée au rang de melpomène, souveraine soûle d'un cocktail de haine et de deuil.

notes:
elle a aidé à la création de l’affiliation nemos, endossant le rôle de première melpomène. elle subit un rituel contre son gré et survit, finissant enfermée dans les locaux de l'affiliation. ces années sont saturées de douleur & de haine, qu'elle cultive en détruisant plusieurs des gemmes qui lui rendaient visite. elle parvient à se libérer au bout d'un demi-siècle. elle erre ensuite quelques temps, jusqu’à tomber sur le fondateur d’anké, et rejoint sa cause. aujourd’hui elle est la cheffe de l’un des secteurs et, officiellement, trapéziste et co-fondatrice du nomads’ land circus.

ced ✕ 19 ans ✕ fondatrice ✕ crédits gifs: www & www


Ven 20 Juil - 15:52
Revolver
habitation :
une villa retapée dans l'est, au milieu de nulle part
affiliation :
anké -- cheffe du secteur d'atropos, la force armée de l'affiliation. elle supervise aussi les voleurs et peut parfois aider à dénicher des logements convenables.
particularités :
bénédiction // morphée -- capacité à s'infiltrer dans les rêves d'autrui et d'y implanter ou retirer une information, une idée.

gemme // saphir padparadscha (9) -- la pierre est imbriquée au creux de sa paume droite.

ce que dit la bouche d'ombre (revolythe) // imo pectore (revodrix) // mélancolie cruelle (revelion) // catharsis (revodèle)
avatar :
zero two- ditf (cara delevingne) + pleocchi
Messages :
226
Date d'inscription :
10/07/2018
kosmo
à l'agonie de la lumière, (revolver) 3887150961 à l'agonie de la lumière, (revolver) 3887150961
Mar 24 Juil - 21:39
Suzy Hao
habitation :
nord (&) chambre noyée dans vorei
affiliation :
eskeia
particularités :
protégée par artémis (&) sharpshooter
avatar :
usagi tsukino + self (&) jeon soyeon
Messages :
196
Date d'inscription :
10/07/2018
yvridio
mega bonne cette nana

à l'agonie de la lumière, (revolver) 2913092202
Mar 24 Juil - 22:01
Albatros
habitation :
est // une vieille caravane sur la côte.
affiliation :
nope
avatar :
2D // Gorillaz (self + cobreau + kasimir + devotion ♥)
Messages :
106
Date d'inscription :
10/07/2018
hinos
à l'agonie de la lumière, (revolver)
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