wicked lands

these violent delights have violent ends
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to soothe my cries, and smile away my tear ((dandelion))

to soothe my cries, and smile away my tear


Drapés de couleurs. Insouciance dans un temps qui n’épargne personne. Rires et éclats de tendresse, les applaudissements comme rythme de tambour. De la joie distribuée en tickets, en billets contre des performances sorties du monde de Morphée. Bienvenue au cirque. Ici tout le monde est heureux. Illusion douce. Ne serait-ce qu’un temps. Mais les acrobates sont d’une blancheur éclatante. Mais les acrobates ont des sourires étiolés, les étoiles dans le regard achevées. Mais les acrobates ont des airs de pierrots, surtout en dehors du chapiteau. Sous couvert d’un autre monde, loin du bruit et de la foule, alors que les derniers spectateurs s’égarent encore pour apercevoir un éclat de magie, il est déjà loin la gemme. Loin. Son manteau traine sur une balustrade, séparation de son monde, plié soigneusement, l’égard envers un souvenir éteint, la préciosité de la pièce dans laquelle il se drape sans se souvenirs véritablement de qui lui a offert, des suppositions douloureuses, une gémellité étouffée par la tristesse. Mélancolie de l’être. Son manteau traine tandis qu’il se hisse sans mal en hauteur. Se hisse vers les étoiles, son regard dardé vers le ciel avant de sauter, le tissu glissant entre ses mains gantées, pour s’arrêter. Suspendu au dessus du vide. Suspendu au dessus de la vie. Et il pourrait rester là Neige. Des heures. À se balancer, offert aux yeux stellaires du monde. Mais il s’anime, pantin de cristal. Il s’anime, reprend son numéro, s’entraine pour essayer de sa fatiguer. S’entraine pour ne pas faire de faux pas, l’impression que le regard du monde pourrait un jour le briser plus encore qu’il ne l’est. Et c’est mélancolique qu’il s’envole de ce drap d’argent, c’est taciturne, créature soudainement nocturne, lunaire qu’il devient funambule, grâce et volupté, le sentiment urgent de vouloir s’envoler et de ne plus jamais toucher le sol. Mais ses yeux en croisent d’autres dans le royaume de Séléné. Ses yeux en croisent d’autres et ses doigts se tordent, comme son cœur, le tissu qui glisse, s’échappe entre ses doigts, la neige fondue. Il se rattrape Neige. Soudainement maladroit, grotesque, presque mortel dans son état cristallin, il se rattrape. Glisse le long du tissu. Tombe sans un bruit, les pieds dans l’herbe. Équilibre précaire, faiblesse qu’il cache et ramenant le col de son kimono contre sa peau. Et son regard se pose de nouveau dans celui de l’inconnu, intrus de son monde. L’impression de le connaître. Le cœur bouleversé qui tambourine dans sa poitrine menace d’éclater à coup de ‘souviens-toi’, de ‘rappelle-toi’, mais Neige a été détruit, il a oublié jusqu’à son véritable nom. Il a oublié jusqu’à son essence même. Alors la flamme d’or orangé qui éclaire ses yeux n’est pas aussi vive qu’avant. Alors la flamme qui le dévore, lui la gemme incolore et plus froide que chaleureuse. Et dans ses yeux de morganite il n’y a que mélancolie tandis qu’il fait face à cet être. Semblable dans sa nature, l’impression de l’avoir connu. L’impression qu’il avait été une part importante de son univers. Partie broyée, bouleversée, effacée. Partie brisée sous la lame de la colère, de la jalousie. Neige qui s’avance pourtant. L’air éthérée. Fragile, l’impression tragique qu’il pourrait se briser, encore. Et c’est consciencieux, délicat, hésitation dans son geste, qu’il pose la main sur la joue de ce kosmo. Froideur du touché qui pourtant réchauffe un cœur à jamais anesthésié des neiges d’antan. Et le sent. Il a son nom là coincé entre sa gorge et ses lèvres, comme une fleur stellaire qui se refuse à s’ouvrir sous les rayons d’un soleil insistant. Mais c’est la nuit. Et la fleur est boudeuse, capricieuse, le nom refusant de fleurir. Sourcils qui se froncent tendrement d’une frustration triste. Et la main qui retombe, délicate, fragile comme les premières neiges d’un hiver précoce. « Désolé … » Le tintement de clochette qui secoue le silence. Le tintement gracile de sa voix, délicatesse et force qui se mêle dans quelque chose d’éternel. « Je vous connais n’est-ce pas ? » Âpreté des mots en échos à leur douceur, sa tête qui se penche sur le côté et ses yeux qui cherchent au delà d’un visage. Dans des souvenirs dont il n’a plus accès. Il ne se souvient plus Neige. Plus du tout.


Sam 8 Sep - 21:20
Neige
habitation :
itinérant, incapable de se trouver un pied à terre, des racines, il se refuse à avoir des attaches.
particularités :
goshénite, tendre béryl incolore, 7,5 mohs, une dureté certaine, pourtant fragile, tellement fragile sous la colère d'un autre. des morceaux de morganite et d'héliodore mêlés à son corps pour sauver ce qu'il reste de son être.
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