wicked lands

these violent delights have violent ends
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((flashback)) good things still remain - fantôme


dandelion, celui qui erre,
hère solitaire.

laisse ses empreintes dans les hautes herbes, le long des chemins
où la poussière aura tôt fait de les effacer.
saura-t-on un jour que le vagabond est passé ?

on le dit vent de nuit, mais ses pieds se savent vent de rien. foulées répétées au creux des autres, ni plaines ni monts n’ont de place pour la gemme, qui ignore sa propre histoire. on le dit voyageur, voguant entre les terres et les étoiles, amarré aux constellations. il sourit, dandelion, car c’est au craquement du feu qu’il connaît les plus profondes aventures. celles qui se terrent dans les pores, qui se murmurent loin du monde, qui le font naviguer bien au-delà des songes. ses étoiles ont pour ciel les cartes chimériques des histoires. comme tracé, une place éphémère dans l’ailleurs, qu’il cède à d’autres nomades. une place précaire qu’il a vite fait de perdre. repartir, telle une inlassable rengaine, car la distance, toujours, le rappelle à elle. demeure sans murs ni fenêtres. habiter l’espace, sans pourtant y être.

en cette heure,
voilà la calcédonite.
elle marche, inconnue de la fatigue.
voilà – semble-t-il – mille ans qu’elle n’a vu un souffle, n’a entendu une existence. vents absents, bientôt les sourires se parsèment de ces craintes en échancrures.

trop souvent lorsqu’il se retrouve seul, à se laisser porter par la route, dandelion se heurte à l’imposture. revient sur les lieux qui l’ont vu naître pour fuir. lorsque ses pas doucement se rapprochent, le vagabond ne sait plus fabuler, inventer les combats et raconter sa perdition. mais, dandelion ne rebrousse jamais chemin, puis s’arrête là où couronné de perséides, on a cru faire de lui un récit.

ici naissent des soupirs étiolés, des pluies de respires noyées dans la cascade, un monde raconté par l’horizon. ici une pousse a soufflé son premier souhait d’avenir. gemme factice qui aujourd’hui apprécie l’herbe, pour la première fois depuis le dernier sang versé. il avait oublié ô combien il est bon d’écouter l’eau chanter.

un sourire.
pour le temps présent.
pleurer encore, mais peut-être moins fort.

comme les morts doivent si bien dormir.
dommage, se dit dandelion, qu’il n’ait pu leur dire au revoir.

et le vagabond, dénué – sans cartes sans vœux, fléchit les fleurs par ses mouvements. les yeux dépeignent le tableau, s’accrochent aux ruines silencieusement dressées. un foyer menant encore l’horizon, capitaine à ses pieds. dandelion, la tempe-cœur portée vers l’avant, qu’il ne peut retenir l’envie d’approcher l’instantané. habiter pour quelques temps – des secondes – le même espace. écouter les ruines se souvenir.

un sourire.
pour le temps présent.
qui soudain s’éteint.

un fantôme se précise, que le fabulateur ne sait plus marcher. dandelion, figé à quelques mètres, perd sa voix dans les bras de léthé. dès lors que se découpe le capitaine – le gardien – du navire de briques.

dès lors que le temps égare le cours des heures.
que la blancheur se pare d’un linceul cassant,
que sa prestance semble si seule
et ravive les neiges d’antan.

- ha… -

tsuharu.

une traversée mémorielle,
comme tu sembles si réel.
credits to xion of OOC
Lun 3 Sep - 10:31
Dandelion
habitation :
quelque part à travers la distance
affiliation :
exire ((exilé))
particularités :
calcédonite + 6.5/10 + tempe gauche
avatar :
sasaki haise ((tokyou ghoul:re)) + lee taemin // ©hortense & d'artagnan ♥
Messages :
92
Date d'inscription :
07/08/2018
kosmo
Ô mémoire
Au bout de mes doigts,
J'entends et je vois
L'image d'un paysage dévasté.
Comment ai-je pu quitter
Ce que j'ai tant aimé ?
Mémoire
Des aubes pâles,
Des matins pâles,
Tu me fait mal
Quand tu ramènes vers moi
Ceux qui ne sont plus là.
de(s)passé(s)
☆ Dandelion & Fantôme ☆

Il s’était fait son nid. Sa demeure. Loin des autres. Loin de tout. Dans un coin tranquille. Magnifiquement bruyant. A quelques pas seulement de cette cascade qui coule, tombe, s’écroule, et explose en contre bas, dans un fracas assourdissant, dans un fracas bienvenu. Dans un fracas qui avale toutes pensées trop bruyantes. Qui avale toutes mélopées nocturne et diurne. Qui efface dans ses reflets bleutés, sa mousse blanche, toutes silhouettes trop pâles, trop mortes. Un coin de presque paix. Un coin qu’il a fait sien. Un coin où la nature a repris ses droits, où elle lui fait comprendre qu’il n’est le bienvenu seulement parce qu’elle le veut bien, où elle l’accepte et le rejette tout autant. Un endroit parfait, pour cette pierre froide, esseulée, dégoutée, sacrifiée. Froide, comme un contraste extrême avec toutes autres races, comme un rappel de sa différence, comme un oubli de ce qui est véritablement vivant. Esseulée, comme une recherche de solitude constante malgré son entourage permanent, comme une recherche de perte, comme seul mérite pour cette fausse créature. Dégoutée, de son propre être, si l’on peut appeler une pierre un quelconque être, dégoutée de sa propre lâcheté, de sa propre personne, de sa propre personnalité, de tout ce qu’il fait lui, sa pierre, son âme, sa soi-disant bénédiction, son foutu don. Et comme toutes ces fois où l’âme prend trop de place. Où son âme lui rappelle trop ce qu’il est réellement, ce qu’il a fait, les éclats de pierre qu’il a dans les mains, fantôme sort de chez lui, sort de son nid, se déplace vite, trop vite pour pouvoir faire la part des choses, vite, toujours plus vite, avec cette envie, cet espoir, de ne faire plus qu’un avec la cascade, avec cette eau magnifique, douée de vie, sa propre vie, douée de liberté, véritable et inexorable liberté. Avec cette envie, cet espoir, de se fracasser aussi sourdement, aussi surement, que cette eau mousseuse et fabuleuse.

Mais son pas s’arrête.
Aussi durement, rapidement, qu’il avait commencé.

Une ombre.
Une silhouette.

Aperçue.

Pourtant oubliée.

Par les années passées. Par les moments passés. Par les siècles vécus.

Une silhouette connue, reconnue, appréciée.
Une silhouette connue par cœur.

Qui se détache de la nature.
Par sa beauté. Par sa blancheur ; belle, fraiche, se détourant à peine de la mousse qui l’encadre, plus loin derrière elle.
Par les souvenirs qu’elle fait ressurgir instantanément.

Fantôme plus blanc que blanc, plus pâle que pâle, semble pâlir un peu plus, disparaitre un peu plus, alors qu’il recule, alors qu’il cligne des yeux, éperdument, comme pour chasser des larmes qui ne viendront jamais, qui ne pourraient jamais venir. Comme une interdiction de ressentir. Comme une interdiction d’humanité.

Fantôme qui espère soudainement, en être véritablement. Pouvoir disparaître réellement. Devenir complètement transparent.

Fantôme qui continue de reculer. Fantôme qui lit sur ces lèvres blanches, pures, belles, ce nom autrefois adoré, maintenant detesté. Ce nom qui rappelle un passé auquel il n’a plus le droit. Ce nom du passé qui surgit, ressurgit, toujours dans les pires moments. Ce nom qui n’est plus le sien, qui ne le sera plus jamais.

Fantôme qui ouvre la bouche.
Fantôme qui gémit, gémit, gémit.

Et Fantôme qui s’enfuit, loin dans le jour, plus loin encore que ce jour redevenu maudit, toujours plus loin de cette silhouette trop belle pour venir de ce passé, de son passé sombre et cruel.

Et Fantôme qui court, pâle silhouette se détachant à peine du bleu du ciel.
Lun 10 Sep - 10:27
fantôme
habitation :
Sud, près de la cascade. Le bruit de l’eau est la seule chose qui peut l’apaiser pendant ses longues nuits d’insomniaque.
affiliation :
Anké. Bras droit à Atropos. Supplications qui résonnent encore dans les murs. Genoux encore écorchés. Mains tremblantes et jointes. Besoin vital. Viscérale. De se rendre utile. De revêtir son armure. De repartir. D’être parmi ceux qu’on suit. De répondre à ce qui habite en lui. A cette destinée, cette fatalité et cette violence. Violence toutefois mise en laisse. Gardée profondément enfouie. Réponse positive. Place donnée. Place nouvelle. Cœur ; Gemme, allégée. Poids qui s’alourdit. Nuits de plus en plus blanche. Mais une nouvelle raison de vivre.
particularités :
Création double. Traits similaires, asiatiques et mélange européen incertain. Parenté de pierre. Liens éternels. Origines malgré tout brouillées, à peine ébauchées. Gemme trop présente dans cette apparence insipide et froide. 8 mohs. Dureté, force, résistance presque sure. Résistance bienvenue pour la plupart du temps. Résistance maudite quand vint le temps des doutes, de l’amertume et de la guerre fraternelle.
avatar :
Griffith - Berserk // Jooehon (Monsta X) + revolver
Messages :
30
comptes :
+ Haneul Thanatophonos
Date d'inscription :
12/08/2018
kosmo
((flashback)) good things still remain - fantôme
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